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02 juillet 2009

Une famille chinoise

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Un grand film. Scénario et interprétation sublimes. Il faut à tout prix sauver la petite Hehe. Mais il lui faut une greffe de moelle d'un frère ou d'une soeur qu'elle n'a pas. Et ses parents sont divorcés. Sa mère fera tout pour y arriver.
Un sujet pas facile et pourtant magnifiquement traité. Xiaoshuai Wang, le réalisateur, y arrive. Tout en nous décrivant la chine moderne.

Une famille chinoise, de Xiaoshuai Wang
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01:29 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie, cinéma

29 juin 2009

Glace

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Paysage de glace, sang glacé jusqu'aux os, brume de glace, pluie fine transperçant la peau

Paysage de feu, feu de la terre qui donne la vie, feu sous nos pieds, feu de glace.

 

Piton de la Fournaise, décembre 2006

23:05 Publié dans Blogs en coins | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vive la vie

28 juin 2009

L'expert en mécanique

L’expert en mécanique détacha son regard du hublot percé dans la cloison à la couleur claire. Le bruit léger du frottement de pieds nus contre le sol l’avait sorti de sa rêverie. Le grand échalas dégingandé à la tignasse crépue et en short bleu qui se tenait dans l’ouverture de la case évoquait un champignon à la tige longue et fine qui avait crû trop rapidement. Lavergne, tout en lui souhaitant la bienvenue, s’épongea le front avec la serviette rapiécée, espérant ainsi lutter contre la torpeur moite de ce milieu de journée alourdissant les esprits et les mouvements. Allongeant le bras sur l’accoudoir de son fauteuil, il se dirigea vers le baquet et y prit deux noix évidées. Il les emplit d’un breuvage douceâtre, et en tendit une à Judex tandis qu’il s’apprêtait lui-même à se désaltérer.

Le jeune homme plongeait les yeux au travers du hublot, sans y voir vraiment les arbres s’agitant finement à la brise légère : au loin, les volutes de fumée témoignaient du réveil du volcan depuis maintenant presque deux semaines. C’est Lavergne qui avait signalé au village la réapparition des fumerolles, puisque lui seul, du fait de la situation de sa case était en mesure de les apercevoir, et la nouvelle avait alimenté les discussions du soir des premiers jours.

 

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Bon vieux temps

25 juin 2009

Pas le temps

Pas le temps

Pas le temps

Pas le temps

Pas le temps

Pas le temps

Pas le temps

Pas le temps

Pas le . . .

21:57 Publié dans Coin perso | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vive la vie

22 juin 2009

Trace(s)...

Trace laisser une trace un prénom de soi ou d'un autre ou d'une autre là au bout du monde au bout le l'Afrique rencontre des mondes rencontre des océans sous la brulure du soleil surplombant la falaise regardant les monstres des mers remontant de l'antartique vers le mozambique ou les mascareignes en bas se fraccassent les vagues dans la tourmente de l'immensité liquide rognant le continent Traces de passages Traces d'existence Traces de voyages Lignes tracées Hommes Femmes Humanité

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Défifoto

21 juin 2009

Mon petit coin de fête

19 juin 2009

Bon vieux temps ...

Judex revoyait le cauchemar de la veille. N’avait pas été prémonitoire par certains aspects ? Plutôt que de se poser 36 questions sur Amilcar et son choix, il était amené à se préoccuper de son propre positionnement dans le monde qui l’entourait. Son ami avait décidé d’aller voir ailleurs, ça le regardait. Judex ne voulait même pas émettre la moindre critique négative à son égard. Les événements de ces derniers jours avaient remué au plus profond de lui-même de vieilles questions qu’il croyait avoir réglées depuis longtemps. Dans le même temps que son corps et son esprit avaient pu partager leurs émois au travers de son amour avec Rose-Améline, ces contacts indirects avec les signes d'un monde qu’il croyait disparu réveillaient en lui des sensations contradicatoires. Pour rien au monde, il n’aurait voulu revivre les moments cauchemardesques du RMI et des ASSEDIC. Et pourtant, d’autres choses avaient disparu, qu’il aurait volontiers retrouvées. . .

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La ville

17 juin 2009

Defifoto

Rébellion

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suite...

monde moderne ?

16 juin 2009

....

Arrrgh

08:40 Publié dans Coin perso | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie

15 mai 2009

Décloisonner les savoirs

[...] tout ce qui concerne l'être humain est dispersé. Pas seulement dans la biologie ou les sciences humaines et la philosophie, mais aussi dans la poésie et la littérature, qui sont des sources de connaissance de l'humain mais sont considérées comme des luxes esthétiques et non pas des sources de connaissances. [...] On n'est pas dans une société de la connaissance. On est dans une société des connaissances séparées. Le vrai problème, c'est qu'il faut tout réformer. Mais on ne fait que des réformettes ; le secondaire occulte le principal et l'urgence occulte l'essentiel alors que l'essentiel est devenu urgent. [...] On relègue les savoirs dans les mains de spécialistes et on dépossède tous les autres. Par ailleurs, on est complètement ignorant sur les qualités vitales de la culture générale... Ne croire qu'en des spécialités, c'est ne croire qu'en une vision de l'être humain borné et incapable de se poser des problèmes. C'est du crétinisme. De plus, c'est une illusion car, aujourd'hui, dans certaines entreprises, au lieu de recruter des polytechniciens, on recrute des normaliens. On cherche des gens ayant des aptitudes tous terrains plutôt qu'une aptitude limitée à un seul terrain. Il est démontré que le développement des aptitudes de l'esprit humain à traiter des problèmes généraux leur facilite le traitement des problèmes particuliers.

Edgar Morin (Le Monde 12/05/2009)

12 mai 2009

La réalité c'est aussi ça....

dans notre pauvre monde....

 

Kimya II : la peur revient

Je me trouvais aux Kivus au moment où l’opération conjointe Kimya II (Kimya = le calme) des FARDC et de la MONUC venait d’être lancée officiellement avec l’objectif de traquer les FDLR au  Nord et Sud Kivu. Kimya II prévoit le déploiement de 16.000 soldats congolais à qui la Monuc devrait fournir l’appui logistique, le transport et le soutien stratégique. L’opération est censée faire pression sur les FDLR et les forcer à abandonner les armes.  La population Kivutienne en est extrêmement préoccupée.  Le déploiement des forces s’effectue au moment où la population fait un bilan de l’opération conjointe rwando-congolaise qui a laissé sur le terrain des centaines de morts et des milliers de déplacés et qui a été considérée par la population comme un grand échec.  Les premières conséquences néfastes de Kimya II sont, en effet, déjà visibles.  Il y a juste deux semaines, suite à des affrontements entre les FARDC et les FDLR au nord de Rutshuru, la population a été la cible de punitions collectives par les FDLR qui la considèrent comme responsable d’une coopération avec le gouvernement congolais, et donc la responsable indirecte de la mise en place de l’opération Kimya II.  Au même moment, l’armée congolaise - dont certaines brigades ne sont pas payées depuis décembre 2008 en remettant en discussion les résultats obtenus grâce au processus de brassage de l’année dernière - s’en prend, de son côté, à la population.  Dans cette situation, le manque de confiance dans la Monuc continue à être la cause de mouvements préventifs de la population qui se réfugie dans les camps de déplacés. 
Je constate un certain nombre de problèmes qui vont sûrement avoir des conséquences négatives sur la sécurité des personnes dans les deux Kivus. Il n’y a pas de véritable prise en charge des militaires et de leurs familles qui suivent les soldats et qui sont ainsi abandonnées à elles mêmes.  Les administrateurs des territoires ne sont apparemment pas informés des opérations qui devraient se dérouler sur leurs territoires, ce qui empêche une réelle coopération entre les militaires et les autorités locales. Suite à l’opération conjointe des armées rwandaise et congolaise, les FDLR s’étaient dispersés et ensuite reconstitués à la fin de l’opération. A leur retour, ils avaient exercé une très grande violence et une action vindicative envers la population. Quant à la Monuc qui devrait assurer la protection des civils, elle ne semble pas avoir développé un vrai plan de protection de cette population.  Apparemment, elle ne semble pas être toujours informée des plans militaires des FARDC, ce qui empire les conditions d’insécurité générale dans les zones des combats.  Il existe cependant quelques signes positifs.  La Monuc a créé des Joint Protection Teams (JPT) constitués du staff des sections affaires civiles, droits humains, affaires politiques et DDRRR.  Leur rôle est de se déplacer pendant quelques jours dans des zones à haut risque d’insécurité pour s’entretenir avec la population, les leaders locaux, la police et les déplacés.  Les informations récoltées leur permettront de mettre en place des mécanismes de protection, en communicant les résultats de ces enquêtes à l’armée congolaise et à la Monuc. Pour que les JPT soient vraiment efficaces, il faudrait que leurs recommandations soient mieux tenues en compte. Il faudrait surtout ne pas oublier qu’une solution purement militaire au problème des FDLR n’est ni souhaitable ni réaliste. Le dialogue politique reste nécessaire pour une véritable pacification et stabilisation de l’Est de la RDC.

Donatella Rostagno, Policy Officer d’EurAc

 

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11 mai 2009

Pleine Lune

Lune

Pleine

Déjà tard

Dormir

Poser

Reposer

Rêver

Blafarde

Blanche

Eclatante

Poésie

Silence

Nuit

Avant le jour

Avant la semaine

Se lever

Enfourner

Affronter

Demain

Pleine lune

Aguichante

Laisse moi dormir

06 mai 2009

les zazous

Dans ce monde dans cette folie qui nous inonde jusqu'à la lie

Soyons fous posons nous perception fragmentée

Redécloisonnons système éco pas logique

Petits bonshommes noirs blancs

Soyons zazous...

 

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01 mai 2009

Travail ?

par Audace Nimbona

Burundi : la pauvreté banalise le travail des enfants

(Syfia Grands Lacs/Burundi) Au nord du Burundi, la pauvreté contraint beaucoup de jeunes à abandonner l'école pour travailler. Ils sont embauchés dans des familles qui ne leur donnent presque rien en échange de leurs lourdes tâches.

"Je la paie 2 000 Fbu (2 $) par mois, car elle m’a demandé de travailler gratuitement et de lui donner à manger en échange", avoue une enseignante qui a engagé une fillette de 10 ans. L'enfant a abandonné l’école pour subvenir aux besoins de sa famille. Dans le nord du Burundi, bon nombre d'enfants cessent aujourd'hui d'être scolarisés. Ils trouvent facilement à s'embaucher comme personnel de maison parce qu’ils demandent peu en échange. La plupart d'entre eux travaillent uniquement pour être nourris tandis que d'autres perçoivent une somme d’argent souvent inférieure à 5 000 Fbu (5 $) par mois.
Les autorités scolaires s'inquiètent de ce phénomène. "Sur un total de 137 534 élèves inscrits pour l’année scolaire 2008-2009 à Ngozi, 5 752 avaient déjà abandonné à la fin du premier trimestre, s'alarme Albert Nduwimana, inspecteur provincial de l’Enseignement primaire à Ngozi. Mais à notre niveau, nous ne sommes pas en mesure de trouver une solution."
Souvent fonctionnaires, ceux qui les emploient savent pourtant qu’ils sont en infraction par rapport au Code du travail burundais. Les articles 126, 127 et 128 stipulent que les enfants ne peuvent pas être employés avant l’âge de 16 ans sauf pour des travaux légers ou un apprentissage, sous réserve que ces tâches ne nuisent pas à leur santé ou à leur développement moral. Aucune sanction n'est cependant prévue en cas de non-respect de ce code.
Un enseignant qui emploie une jeune domestique de 12 ans estime que ce système est une compensation. "Un fonctionnaire n'est pas suffisamment payé. C’est une chance pour lui de pouvoir engager un travailleur moins cher", explique-t-il. Il ajoute que ces enfants échappent ainsi à la famine. Un employé administratif partage cet avis. Pour lui, ces jeunes employés et leurs patrons sont en parfaite collaboration même si ces derniers savent qu'ils exploitent ces mineurs. "Moi aussi j’ai à mon service un jeune garçon de 13 ans. Il garde mes vaches. Ce sont ses parents qui me l’ont demandé, car ils étaient démunis. Je le verse un salaire mensuel de 3 000 Fbu (3 $) tout en sachant que c'est insuffisant. Mais je lui ai sauvé la vie !", se vante-t-il.

La pauvreté des parents
Les enfants qui cessent de fréquenter l’école le font souvent à l'initiative de leurs parents qui ne sont plus capables de les nourrir. "Quand la fin du mois approche, la famille se réjouit. Ma fille ne va plus à l'école, mais avec ce qu'elle gagne je peux acheter au moins 2 kg de riz", confie Léocadie Nsanzamahoro, 40 ans, venue toucher le salaire de sa fille, domestique à 10 ans. L'enfant gagne 2 500 Fbu (2,5 $) par mois. Mathias B., psychopédagogue déplore cette situation. "Cela s'est généralisé depuis dix ans. La raison majeure en est la pauvreté. La solution serait de conscientiser les parents afin qu’ils laissent leurs enfants étudier, mais comment alors qu'ils crèvent de faim ?", s'interroge-t-il.
Certains enfants décident seuls de stopper leur scolarité. Divine Ndikumana a abandonné l’école à l’insu de sa tutrice. Cette orpheline de 14 ans ne pouvait plus supporter la pauvreté dans laquelle elle vivait. "Je somnolais en classe à cause de la faim. Passer une journée sans manger était monnaie courante. Ma maîtresse me punissait tout le temps et je ne pouvais pas lui parler de ma situation, car je risquais d’être la risée de mes camarades de classe", explique-t-elle. C'est pourquoi elle a choisi de travailler comme domestique, même si elle a bien conscience d'être exploitée.


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